Octobre 2015
J'ai finalement trouvé le courage de téléphoner à Martin après avoir consulté son site web pendant environ un mois. Je me sentais un peu comme un imposteur car je ne jouais du violon que depuis quelques mois lorsque j'ai décidé que j'aimerais apprendre sur un instrument avec lequel je pourrais me faire des amis et qui me permettrait de grandir. J'avais déjà essayé quelques violons que j'avais commandés sur Internet, mais ils ne m'inspiraient pas beaucoup. J'ai expliqué à Martin ce que je recherchais et que je voulais un instrument "intéressant" qui conserverait sa valeur et constituerait peut-être même un investissement. Il a patiemment répondu à toutes mes questions de manière très honnête et directe, en partageant ouvertement sa fascination et son expérience.

Bien qu'il ait été tout à fait disposé à m'envoyer quelques violons à essayer, je ne suis pas très douée pour prendre des décisions et je savais que je voulais tous les essayer avant de me décider. Je penchais pour ce violon anglais du XVIIIe siècle qu'il venait de recevoir, parce qu'il était léger, joli et intéressant, il cochait toutes les cases pour ainsi dire.

Le week-end suivant, je me suis rendu à son atelier. Il avait disposé cinq violons qu'il avait sélectionnés comme me convenant, et m'a diplomatiquement laissé seul pour les essayer et voir ce que j'en pensais. Son conseil était clair : choisir celui qui résonnait le mieux lorsque j'en jouais, en d'autres termes, faire confiance à mon propre jugement. En fin de compte, je suis rentré chez moi avec l'instrument anglais du XVIIIe siècle, ravi de mon choix et ayant l'impression d'avoir pris une bonne décision.

Je pense que pour moi, la clé a été de me sentir en sécurité entre les mains de Martin. Il est manifestement fasciné par le monde des violons à tous les niveaux et y est profondément impliqué. Il avait déjà présélectionné tous ses violons sur une seule base : qu'ils sonnent bien, pas de snobisme, pas de BS, pas de noms à moins qu'ils ne sonnent bien eux aussi. J'ai passé deux heures merveilleuses à lui tirer les vers du nez et à jouer sur de superbes violons, et je suis reparti en me disant que si j'avais découvert le monde des violons il y a 30 ans, je serais peut-être devenu luthier moi-même. Maintenant, j'attends avec impatience que mon plus jeune garçon passe à un violon de taille normale pour que nous puissions aller rendre une autre visite à Martin !
Wendy Richardson, Écosse

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